Ménine
Ménine, un sonnet d’un poète que Michèle et Dorimène aiment tout particulièrement, Joachim du Bellay.
En 1957 l’Association « Les amis du Petit Lyré » acquiert à Liré une demeure de 1521 ayant appartenu à la famille du Bellay et y fonde un musée inauguré le .
Le musée devient propriété communale vers 1990. Depuis 1998 il présente cinq salles dédiées à la vie et à l’œuvre de l’écrivain de la Pléiade ainsi qu’à la poésie et à la Renaissance. Le musée organise également des manifestations sur les thèmes de l’écriture, de la poésie et de la langue française.
Sonnet à Ménine
Ménine aux yeux dorés, au poil doux, gris et fin,
La charmante Ménine, unique en son espèce,
Ménine, les amours d’une illustre duchesse
Et dont plus d’un mortel enviait le destin.
Ménine qui jamais ne connut de Ménin,
Et qui fut de son temps des chattes de Lucrèce
Chatte pour tout le monde, et pour les chats tigresse,
Au milieu de ses jours en a trouvé la fin.
Que lui sert maintenant, que dédaigneuse et fière
Jamais d’aucun matou, sur aucune gouttière,
Elle n’ait écouté les amoureux regrets ?
La Parque étend ses droit sur tout ce qui respire
Et de ne rien aimer tout le fruit qu’on retire,
C’est une triste vie, et puis la mort après.
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En effet, il fut un grand défendeur de la langue française, ses vers sont la perfection, et la composition de ses poèmes est du grand art.
Il est né aux environs de 1522 en Anjou, mais décéda fort jeune à 37 ans. Après une courte carrière militaire, il rencontra Pierre de Ronsard, ce fut, l’origine de la fondation de « La Pleiade »
En exil à Rome pendant 4 ans, il écrivit « Les regrets » en alexandrins (1558) où il exprime ses doutes et ses aspirations;