Histoire authentique qui s’est passée la semaine dernière

Hier dès le début de l’après-midi, j’ai eu comme un mauvais pressentiment…Elle trafiquait dans tous les sens changeait la nappe nettoyait la terrasse, s’agitait à secouer tout et n’importe quoi puis, s’est mise à la cuisine et là…débauche de petits trucs qu’Elle coupait, lavait, déplaçait enfin, Elle a mené un cirque pas possible jusqu’au moment ou la sonnette s’est fait entendre.

Beujour!!!( vous avez pigez le style?)

Cooommente- alleez-vooooouus? le ton était donné c’était pas Néness qui met les coudes sur la table… Pour moi, rien, pas le plus petit regard, ils m’ont ignoré et, pourtant, je suis allé leur faire le petit
coucou révérencieux qu’on attend de moi… Ils se sont installés sur les coussins du balcon, aspirés, brossés, de telle sorte que pas un poil ne pouvait leur rappeler que je vivais moi aussi dans cette maison et que j’étais chez MOA !

« Tu comprends Shoko, lui, c’est un vieux maniaque » qu’Elle m’avait expliqué, ça… moi… je m’en fiche! alors je me suis discrètement glissé sous la table histoire de suivre un peu ce qui allait se passer. Je n’ai pas compris la moitié de leurs tergiversations quand, tout à coup, « l’ami » s’aperçoit de ma présence et dit: « c’est comment avec un chat? vous qui avez toujours eu des chiens ça doit vous changer, avec les chats on n’a pas de contact, d’ailleurs, ils ne m’aiment pas et moi j’ai aussi de la peine avec eux…etc…etc… » Ah! bon me suis-je dit, s’en est trop, tu vas voir à qui tu as à faire, il faut mettre les pendules à l’heure et lui donner une petite leçon, mais… pour qui se prend-il?

J’ai attendu le moment propice, ai sauté sur la table et, me suis souvenu qu’une petite puce me grattait là, où s’est pas commode, et où on doit, normalement, lorsqu’on est bien éduqué, régler le problème avec discrétion…. mais…dans ce cas précis…il fallait faire vite, et, au milieu de cette table c’était le pied!…je me suis exécuté avec un bonheur total, ce grattage intempestif …comble de tout et, pas prévu, a mis en suspension quelques poils… qui se sont oh!!!! horreur!!!! posés sur le morceau de viande de l’assiette de la personne en question…Imaginez le désastre….

Moi, j’étais déjà sous le tapis histoire d’éviter les récriminations auxquelles j’avais droit… et Elle catastrophée, se devant de proposer une nouvelle portion qu’Elle n’avait d’ailleurs plus…Inutile de préciser que le copain en question…a eu l’appétit quelque peu perturbé. Je ne vous décris pas l’ambiance… Mon patron, lui, il est toujours assez sympa dans ces situations j’ai eu l’impression qu’Il se marrait intérieurement. Il faut avouer que je n’était pas mécontent de ce petit effet et d’avoir réussi à faire comprendre à ce bobet, que les chats ça a droit aussi à des considérations ça m’a émoustillé…