La PKD
Les Persans constituent la race la plus touchée. Dans la mesure où cette race a été et continue d’être la plus utilisée pour des croisements, on observe des cas de polykystose rénale ou PKD dans d’autres races également. Les races qui ont été croisées avec le Persan sont: l’Exotic Shorthair, le Selkirk Rex, le British Shorthair, le Scottish Fold, le Birman, le Ragdoll, l’American Shorthair, le Devon Rex et le Maine Coon. Par le passé, le Persan a également été utilisé avec le Chat des Forêts Norvégiennes, le Sphynx, l’Oriental Shorthair, le Cornish Rex, l’Abyssin, le Somali, le Manx et le Burmese, ce qui explique que l’on rencontre également des cas de PKD dans ces races.
Les chats porteurs de l’anomalie génétique responsable de la polykystose rénale doivent être retirés progressivement de la reproduction, selon un plan d’élevage établi, dans un objectif d’éradication de la maladie.
Un dépistage doit être proposé chez les chats de races prédisposées (Persan et races dérivées, Exotic Shortair). Il s’effectue :
– par échographie, à partir de l’âge de 9 mois et avant la mise à la reproduction ;
– ou par test génétique, désormais disponible, qui facilite le dépistage en élevage et chez les jeunes chatons (avant l’âge de 9 mois) par le vétérinaire.
Lors d’un diagnostic d’insuffisance rénale chronique ou de néphromégalie chez un chat, un examen échographique permet de confirmer ou d’infirmer la présence d’une polykystose rénale.
On dépiste de plus en plus d’anomalies chez le chat et on constate parallèlement, que ces dernières années, la pkd est de plus en plus répandue. Cela n’est plus due à l’ignorance puisque le test est aujourd’hui possible par de nombreux laboratoires (antagène pour ne citer que lui) et une fois effectué vous avez le certitude que le chat testé négatif le restera et n’engendrera pas de chatons atteints de cette pathologie. Malheureusement deux chats atteints de pkd peuvent donner des chatons non pkd alors le circuit continue !!!!! et tel un billet de loto, on gagne ou on perd sauf que là il y va de la santé d’un animal et de sa vie écourté de ce fait!
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Voici un site où l’on aborde la polykystose rénale avec sagesse et discernement , nous vous en recommandons la lecture.
Nous vous conseillons aussi quelques témoignages d’éleveurs, que ce soit une race ou une autre ne change rien au problèmes, si le rein est atteint.
Les éleveurs doivent appréhender avec la plus grande prudence et sagesse les problèmes des maladies génétiques surtout lorsqu’il s’agit de faire naître des chatons, la beauté est une chose mais il ne faudrait pas pour autant que ce soit à l’animal d’en payer les « frais »… . Imaginons un particulier qui se voit confier un chat si lourdement handicapé, petite bombe à retardement qu’il découvrira lors d’une pathologie naissante ou d’une visite chez son vétérinaire. En effet l’anomalie peut déjà se constater au toucher ensuite l’échographie confirmera ou non cette éventualité. La joie et le bonheur d’intégrer un chaton à sa vie ne doit pas se transformer en drame.
Nous devrions voir apparaître sur les pedigrees des obligations de « confirmation » d’exemption de maladies transmissibles. Il semblerait que pour l’heure cette pratique soit libre et non obligatoire. Nous gagnerions à rendre plus crédible l’élevage parfois en sélectionnant strictement des sujets indemnes génétiquement. Une sélection en quelque sorte …. Attention ce mot tant à l’échelle humaine qu’animale peut causer des réactions de toutes sortes.
Gageons que toutes ces « contraintes » d’aujourd’hui ou de demain , se rangeront toujours du côté de l’intérêt de l’animal . C’est à LUI et à LUI seul qu’elles doivent servir.
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