La surpopulation féline

Aoshima, une île japonaise, est le parfait exemple de ce qui finit par arriver quand les chats ne sont pas stérilisés…

20.736  descendants en quatre ans

Les chats sauvages règnent sur l’île japonaise d’Aoshima, à 30 minutes de ferry d’Ehime, dans le sud de l’archipel. Six fois plus nombreux que les humains, plus de cent vingt félins y prennent leurs aises dans les maisons abandonnées de ce village de pêcheurs. L’exode rural qui a suivi la fin de la seconde guerre mondiale a vidé l’île, désormais habitée par une poignée de retraités. La suprématie des félins y attire les touristes, qui viennent passer la journée sur « l’île aux chats » — comme on la surnomme dans la région —, en dépit de l’absence de restaurant ou de boutique. Pour Hidenori Kamimoto, 65 ans, « si les gens qui viennent sur l’île trouvent [la présence] des chats apaisante, c’est une bonne chose ». Il espère « juste que ça se fasse de telle sorte que ça ne devienne pas un fardeau pour les gens qui habitent ici ».

Photos : Thomas Peter/Reuters

Cats sit on a wall overlooking the sea on Aoshima Island in Ehime prefecture in southern JapanSur le port de l’île d’Aoshima.

Cats surround people as they get off a boat at the harbour on Aoshima Island in Ehime prefecture in southern Japan

Selon le Japan Daily Press, la population féline a commencé a augmenter fortement il y a une dizaine d’années.

Cats beg for food on Aoshima Island in Ehime prefecture in southern Japan

Selon les habitants de l’île, c’est le déclin de la population humaine, fragilisant le contrôle des animaux, qui a entraîné leur prolifération.

Village nurse and Ozu city official Atsuko Ogata holds a cat on Aoshima Island in Ehime prefecture in southern Japan

Atsuko Ogata, infirmière et élue de la municipalité d’Ozu

Cats crowd the harbour on Aoshima Island in the Ehime prefecture in southern Japan

Leur prolifération est également liée à l’absence de prédateur naturel.

Cats beg for food on Aoshima Island in Ehime prefecture in southern Japan

Des chats réclament de la nourriture à un touriste venu visiter l’île.

Cats surround a local woman on Aoshima Island in Ehime prefecture in southern Japan

Une des 17 habitants permanents de l’île.

A cat carries a fish on Aoshima Island in Ehime prefecture in southern Japan

Les chats sont présents sur l’île depuis le 18ème  siècle. Les premiers représentants de l’espèce ont été emmenés sur l’île par des pêcheurs afin de chasser les souris qui détruisaient le matériel de pêche.

Cats walk along the embankment as a man fishes on Aoshima Island in Ehime prefecture in southern Japan

S’approprier tout ce qui se mange

A local woman shoos away cats as she leaves her house on Aoshima Island in Ehime prefecture in southern Japan

Une habitante de l’île tente de chasser les chats qui occupent l’entrée de sa maison.

A cat leaps at the photographer to snatch his lunch snack on Aoshima Island in the Ehime prefecture in southern Japan

Un des chats a tenté de voler son repas au photographe, pendant qu’il réalisait son reportage.

A cat jumps off a piano in the music room of a derelict school on Aoshima Island in the Ehime prefecture in southern Japan

Dans la classe de musique d’une école de l’île, aujourd’hui abandonnée.

A cat struts along an alley on Aoshima Island in the Ehime prefecture in southern Japan

Mais les chats règnent en maîtres dans bien d’autres endroits sur notre terre … Leur vie est libre, alors sont-ils plus heureux pour autant. Une question bien embarrassante lorsque l’on sait que la surpopulation est sujette à de nombreuses rixes entre mâles qui en ressortent blessés, non soignés. Les plus forts s’octroient la nourriture d’office par la force, c’est la loi de la jungle .

La hiérarchie  pourtant existe chez les chats ! Alors  lorsque la population  féline est en surnombre , reste la survie mais à quel prix !

4 réponses
  1. Marie-Claude
    Marie-Claude dit :

    Je ne comprends pas l’idée de faire du tourisme dans cette île pour voir des chats malheureux qui ne demandent que de la nourriture. N’y a t-il pas de service d’hygiène ou de vétérinaires pour castrer ces chats ? Au Canada, la polpulation s’en inquiéte et les soigne. Ces images me font frémir …

  2. VALOU34
    VALOU34 dit :

    Un article très intéressant mais quelle tristesse de voir cette prolifération de chats, la cohabitation entre eux est forcément très difficile et la nourriture très insuffisante…Une régulation de la population féline est indispensable, la stérilisation devrait être pratiquée pour améliorer leur espace vital et leur chance de survie…mais il semble que l’enjeu économique de cette petite île touristique reste prioritaire, c’est révoltant !

  3. La Belle Aude
    La Belle Aude dit :

    Je ne sais que penser ou plutôt je pense trop ..Certes ces chats se sont reproduits sans aucun contrôle un peu comme les lapins en Australie, certes ils ont du mal à se nourrir sinon à exploiter à l’extrême leurs possibilités …. L’île fait le bonheur des touristes , certains sont peut-être recueillis …Les photos montrent-elles les moins amochés, les plus forts ….. Mais avec un taux de consanguinité qui ne va pas aller en diminuant que restera t’il de ce cheptel dans les années à venir …. La faim peut-elle en faire devenir des animaux agressifs et enfin un jour , un type ne peut-il pas avoir l’idée de les liquider TOUS afin de marchandiser leur fourrure ..Cela se fait par ailleurs, vous le savez tous !!!!! Voilà l’angoisse qui m’étreint lorsque je regarde ces images qui au demeurant sont très belles.

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