Appeler un chat un chat

Appeler un chat un chat ou l’origine du mot CHAT.  Le mot « chat » n’est apparut qu’à partir du 12ème siècle en France, mentionné dans un manuscrit en 1175. Avant, en France, le mot « cattus », terme latin, était employé pour désigner un chat. C’est ce terme latin qui servira de base pour les mots « cat » en anglais, « gato » en espagnol et italien, « Katze » en allemand. Bien auparavant, les romains utilisaient le mot « felis », qui pourrait être un dérivé du mot « feles », qui veut dire « voleur ». Les Egyptiens quant à eux, appelaient leur chat « Myeou ».

Appeler un chat un chat

Le terme minet, attesté dès 1560, provient de mine, nom populaire du chat en Gallo-romain

Appeler un chat, un chat

 

Ce mot est à l’origine de l’expression dès potron-minet, qui signifie « de bon matin ». D’après Littré, il s’agirait d’une déformation de paître au minet, c’est-à-dire du moment où le chat, qui se lève tôt, va chercher son paître : sa pâture, sa nourriture… Cette explication doit sans doute à la pudeur de cet auteur du XIXe siècle : selon Claude Duneton, cette expression provient de poitron-jacquet, jacquet désignant un écureuil (animal matinal marchant la queue levée) et poitron désignant le postérieur.

Dès potron-minet signifie donc : « à l’heure où l’on voit le derrière du chat ».

Appeler un chat un chat

Quant au « minet » ou à la « minette » qui « fait des mines », lorsque ce terme est appliqué à l’être humain, c’est un jeune homme ou une jeune fille qui s’efforce de plaire et se préoccupe beaucoup de son apparence.

Appeler un chat un chat

L’expression date des années 1960

Appeler un chat un chat

 

En argot, un chat s’appelle un greffier. Deux explications s’opposent, qui peut-être n’en font qu’une : d’une part, le jeu de mot sur griffe est évident ; d’autre part, la fourrure de certains chats noirs comporte une sorte de plastron blanc sur le poitrail, et celui-ci évoque le rabat blanc que l’on voyait sur la robe noire des greffiers jusqu’au XIXe siècle.

Appeler un chat un chat

Il est curieux de constater que ce n’est qu’au XVIIIe siècle qu’apparurent dans la littérature et le vocabulaire courant tous les autres dérivés du mot « chat », à commencer par chatte, chaton, chatière etc…