Les tribulations de Shoko
Les tribulations de Shoko ne sont que les bavardages d’un chat solitaire qui a comme qui dirait le besoin de se confier. oui mais il vit en Suisse et son langage est tout autre .
JPas une dent, juste une griffe !
-Je ne vous oublie pas mais je suis un peu débordé par cette famille en agitation permanente,il y a sans arrêt un truc qui met la maison en situation cataclysmique.
-Le mariage de Anne par exemple… J’ai cru que je ne m’en remettrais pas.
-Ben oui, ils ont tenté d’organiser à la maison quelque chose qui tienne la route mais alors…on aurait dit les Champs Elysées, ça circulait dans tous les sens, pas un mètre carré qui ne soit occupé par un type ou une nana tous inconnus de mes fichiers.
-J’ai vécu une semaine d’enfer tapi sous un sofa à regarder passer des chaussettes et des pieds de toutes sortes.
Ceux de l’électricien…bof!
Ceux du traiteur…odeur intéressante!
Ceux du fleuriste… comme des marguerites sans pétales!
Ceux d’Elle… on aurait dit des airbags !
Ceux de LUI…sans commentaire!
Ceux du coiffeur…il aurait du laisser les chaussettes!
Ceux de la maquilleuse…les ongles quelle couleur ! etc… etc…
-Vous auriez du voir ceux qui se croyaient obligés de se mettre à quatre pattes pour me faire guili-guili sous le canapé. Je vous jure que le ridicule ne tue pas…
-A part cela Anne était jolie comme un cœur. Elle avait une robe presque comme la mienne. Elle m’a dit, juste avant la cérémonie quand on était QUE tous les deux, « Comment me trouves-tu Shoko, tu sais ton avis compte beaucoup pour moi ? »
-J’étais tellement ému que je n’ai pas répondu alors elle m’a fait un gros bisou entre les deux yeux et elle est partie.
-Après ce séisme départ au chalet ou j’ai retrouvé mon copain Kamel.
-Non mais vous n’allez pas me croire, par erreur, il a été enfermé 4 jours dans notre chalet.
-Primo, il a boulotté toutes mes croquettes, ce que je peux encore comprendre, mais deuxièmement il a crotté dans ma caisse.
-Je ne vous explique pas l’odeur…. Je me demande ce qu’il peut bien manger pour en arriver à ce résultat… !!!
-J’ai du exiger qu’on désinfecte le bac j’ai même menacé de me lâcher sur le tapis si on ne remettait pas mes commodités en ordre. Je n’allais tout de même pas poser mes fesses à l’endroit ou il avait posé les siennes.
Après cette histoire le Kamel en question s’est permis de me reprocher mon snobisme, ma vie de fils à papa et j’en passe. Il m’a tellement agacé avec ses théories que…vert de rage je lui ai mordu l’oreille.
-Depuis… on ne se parle plus !